Primoris premier débat réussi

L’amélioration de la sécurité alimentaire, de la qualité des produits et du développement durable sont à la base de nos activités et contribue au développement de notre expertise. PRIMORIS veux pouvoir consulter ses clients et toutes les  parties prenantes de la chaîne agroalimentaire concernant les  évolutions futures de ces paramètres.

C’est la raison pour laquelle PRIMORIS a organisé le jeudi 20 septembre, un premier débat interactif : Réflexion sur le rôle de l’intégrité alimentaire dans les systèmes alimentaires en évolution.

Contexte

L’introduction a été donnée par le Dr. Pieternel A. Luning (Associate Professor in Food Quality Management, Wageningen Universiteit & Research) et par le Prof. dr. ir. Liesbeth Jacxsens (Ciboris vzw and Ghent University, Department of Food Technology, Food Safety and Health).

L’intégrité alimentaire ne fait pas appel qu’aux  seuls éléments traditionnels de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, mais prend également en compte la sécurité sanitaire et la qualité alimentaire. D’autres éléments comme l’impact sur l’écosystème et le bien-être social des consommateurs ou l’emploi dans la chaîne agroalimentaire gagnent de l’importance dans les systèmes alimentaires du futur. Initialement fondée sur les caractéristiques liées au produit (telles que la qualité, la sécurité, la nutrition), l’intégrité alimentaire intègre désormais, et de plus en plus, la manière dont les aliments sont produits (dans un contexte écologique et social acceptables).

La combinaison de ces trois éléments dans un système alimentaire (sécurité/qualité alimentaire, écosystème et  bien-être social), peut engendrer simultanément des opportunités et des situations conflictuelles. Si, par exemple, nous utilisons moins de fongicides (ce qui est bénéfique pour l’écosystème), ne risque t-on pas de rencontrer plus de problèmes liés aux mycotoxines et aux moisissures? Autre exemple : si nous souhaitons offrir des produits frais pendant toute l’année, ne devrions-nous pas  acheter les produits dans des régions où le bien-être social des agriculteurs est moins respecté ?

Débat animé

Afin de réfléchir à ce sujet actuel, nous avons invité un groupe de réflexion de membres influents représentant différents secteurs (approvisionnement de la chaîne alimentaire, production, transformation et vente au détail):

  • M. Ronald Guendel, Responsable mondial des relations avec la chaîne alimentaire chez Bayer Division Crop Science
  • M. Pieter Verhelst, membre du conseil d’administration chez Boerenbond, et Responsable de la Politique macro-économique
  • M. Luc Beerens,  directeur du Global Sustainable Sourcing  chez Mars Food
  • M. Bernard Haspeslagh, Directeur de production Groupe chez Ardo NV
  • M. Pascal Léglise, Directeur de la Responsabilité sociale d'entreprise et du développement durable de qualité chez Carrefour Belgium
  • M. Jean Van de Put (FoodBlue Consulting), expert de la distribution alimentaire ayant plus de 21 années d’expérience au niveau exécutif  en qualité et achat

Chaque membre du groupe de réflexion a présenté sa propre vision de l’intégrité alimentaire et a expliqué la manière dont elle pouvait jouer un rôle dans leur(s) activité(s). Il apparaît que la diversification et les différents systèmes alimentaires tels que le système alimentaire mondial et les systèmes alimentaires régionaux / locaux seront (et sont déjà) tous présents sur le marché.

Les consommateurs  sont de plus en plus diversifiés et se comportent de plus en plus différemment. On peut s’attendre à l’avenir, à ce que plusieurs systèmes alimentaires et hybrides soient présents dans le système alimentaire européen. Certaines entreprises visent à intégrer les trois éléments d’intégrité alimentaire dans un produit alimentaire alors que d’autres envisagent de diversifier les produits alimentaires (ex : aliments produits  dans des circonstances socialement acceptables). Toutefois, la qualité et la sécurité des produits sont perçues comme fondamentales tandis que le goût et la commodité du consommateur sont toujours prioritaires. Chacun des membres du groupe de réflexion travaille sur l’intégrité alimentaire, souvent combinée avec la politique de développement durable de l’entreprise. Des projets sont en cours avec des fournisseurs locaux et mondiaux afin d’améliorer l’intégrité alimentaire. Toutefois, il s’avère que, tant que le prix et la productivité seront des facteurs déterminants, l’intégrité alimentaire sera difficile à atteindre. Par conséquent, de nouvelles priorités doivent être définies au sein des organisations. Selon un des membres du groupe de réflexion, « l’intégrité alimentaire signifie que vous devez faire ce que vous dites, dire ce que vous faites et le prouver en respectant l’intégrité des données ».

Le débat a clairement montré que les organisations et les entreprises de la chaîne agroalimentaire recherchent des opportunités de diversification de leurs produits et de communication avec leurs clients/consommateurs sur ce nouveau sujet de l’intégrité alimentaire.

L’opinion du public (vote en direct)

Parallèlement aux questions posées au groupe de réflexion, des questions ont également été posées au public. Le résultat le plus étonnant était celui de la question destinée à savoir lequel des trois éléments de l’intégrité alimentaire est jugé comme ayant le potentiel d’évolution le plus élevé dans les années à venir et nécessitant le plus d’efforts. La qualité et sécurité du produit obtint un score de 16%, le bien-être social 20% et l’écosystème 63%.
La majorité du public était d’accord  sur l’importance de l’intégrité alimentaire et les difficultés dans les années à venir pour la mettre davantage en œuvre au sein de la chaîne alimentaire.

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Merci!

Nous tenons à remercier tous les membres du groupe de réflexion, les orateurs et le public pour leur participation à cette première édition du débat Primoris. Si vous avez des suggestions pour un prochain débat, envoyez-les nous à : communications.fr@primoris-lab.fr